Cinq prescriptions de la morale bouddhiste concernent tout le peuple : respect de la vie, respect de la propriété, refus de la sexualité désordonnée, respect de la vérité, abstinence de boissons enivrantes.
Le bouddhiste pratiquant se rend au temple apporter ses offrandes et vénérer le Bouddha.
Le détachement de toute passion et la méditation mènent à une juste perception de la réalité.
Il n'y a pas de rite bouddhiste particulier entourant la naissance. Il y a par contre des rites culturels selon les pays d'origine.
La famille pourra faire venir les bonzes à la maison pour une instruction et une bénédiction.
Incidences en milieu hospitalier:
En principe un bouddhiste engagé s'abstient de boire de l'alcool.
Le principe de ne pas tuer devrait entraîner un régime alimentaire végétarien.
Il y a une grande liberté à s'engager ou non à suivre ces préceptes. Il n'y a pas de jeûne particulier dans le bouddhisme.
La pudeur et le respect dû au corps existe bien sûr, avec un peu plus de souplesse qu'en Occident (ex.: bains mixtes).
Incidences en milieu hospitalier :
Elle occupe une place centrale dans la quête spirituelle bouddhiste, non pour lui donner une valeur expiatoire ou rédemptrice (ces notions sont tout à fait absentes du bouddhisme), mais pour la combattre et la faire disparaître. Partant des notions indiennes de Karma, rétribution des actes et de Samsâra, cycle des renaissances ou réincarnations, l'enseignement du Bouddha porte sur l'absence de Soi, l'impermanence de toute chose et la souffrance.
Incidences en milieu hospitalier :
Il n'y a pas de rite requérant la présence d'un moine pour entourer une personne mourante.
La dernière pensée avant la mort est primordiale dans l'optique de la renaissance.
Il est donc recommandé d'aider le mourant à rompre toutes attaches terrestres et de fixer ses pensées sur les valeurs essentielles du bouddhisme.
Au Tibet, il existe des méthodes pour transférer et libérer la conscience dans "l'état intermédiaire" selon le Livre des Morts Tibétain.
Incidences en milieu hospitalier :
Les rites funéraires sont importants dans les pays bouddhistes mais varient d'un pays à l'autre et selon les cultures. Il peut y avoir plusieurs services, le plus important est celui des funérailles. Au Japon, en Inde, au Népal et au Srî Lanka, l'incinération est pratiquée. En Chine et au Vietnam, c'est la sépulture qui prédomine.
Incidences en milieu hospitalier :
Le but du bouddhisme est de donner aux humains les moyens d'atteindre le Nirvâna complet où les principes des renaissances n'existe plus puisque les racines de renaissances sont définitivement coupées, le Nirvâna étant l'extinction de tout attachement.
Comme il est difficile à atteindre, la plupart des humains sont pris dans le cycle des naissances et des morts, (Samsâra) où prédomine la loi des Actes (Karma). On renaît alors selon ses actes dans cinq ou six formes fondamentales.
© Les Aumôneries de l'Hôpital cantonal de Genève et celle du CHUV en collaboration avec les éditions AGORA (anciennement Enbiro), Lausanne, PLATEFORME INTERRELIGIEUSE, Genève.
La rédaction de ce document est issue d'un dialogue ouvert entre les initiateurs du projet et un (quelques) adepte(s), représentant(s) reconnu(s) de la tradition religieuse décrite.
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