La détection précoce des troubles psychotiques est devenue un objectif essentiel pour la recherche et a conduit à l'émergence d'une approche préventive. La recherche neurobiologique de base joue un rôle essentiel dans ce domaine. Dès lors, nous avons développé un programme de recherche translationnel basé sur trois axes :
Nous testons l’hypothèse qu’une dysrégulation du système rédox et le stress oxydatif représente un mécanisme pathophysiologique central résultant d’une convergence de divers risques génétiques et environnementaux pendant le développement du cerveau et conduisant à des anomalies de la connectivité, tant structurelles que fonctionnelles.
Les principaux objectifs du projet sont :
(a) identification et validation des profils de biomarqueurs par stades de la maladie afin de permettre une détection précoce et une évaluation de l'efficacité de nouveaux médicaments dans le modèle animal et chez les patients;
(b) identification de nouveaux traitements et de mesures préventives potentielles basés sur des voies de signalisation moléculaires pathophysiologiques nouvelles.
Dans ce but, des corrélats biologiques ont été examinés par :
Cette recherche est conduite en collaboration entre la section Minkowski, programme TIPP (Service de psychiatrie générale, Prof. Philippe Conus et Dr Alessandra Solida) et l'Unité de recherche sur la schizophrénie (Centre de neurosciences psychiatriques, Prof. Kim Do).
Notre programme de recherche est financé par :
Pour en savoir plus sur le dépistage et les traitements précoces des premiers épisodes psychotiques - schizophrénie et troubles bipolaires : Présentation du Prof. Philippe Conus lors du cycle de conférences 2013-2014 de la Fondation FondaMental (9.04.2014) :
Sur le site de Cery, une équipe composée de chercheurs et de cliniciens du Département de psychiatrie du CHUV unissent leurs forces dans le but de mieux comprendre les causes et les mécanismes de la schizophrénie, afin de pouvoir mieux traiter et, à terme, prévenir la maladie.
Le reportage réalisé pour le meeting 2014 de l’American Psychiatric Association (APA) présente cette recherche, appelée translationnelle et menée en collaboration avec d’autres services du CHUV, l’UNIL et l’EPFL, qui place le patient au cœur des réflexions et du processus.