L’arrivée d’un bébé dans une famille entraîne de grands changements physique et psychique nécessitant une phase d’adaptation. Cette transition, selon l’histoire de vie de chacun.e et le contexte, peut s’accompagner de sentiments contradictoires.
La dépression périnatale apparaît durant la grossesse ou la première année post-partum.
Elle est parfois déclenchée par une raison particulière, mais le plus souvent ce n’est pas le cas. La personne se sent souvent coupable de ne pas se sentir heureuse alors que l’entourage et la société tendent à idéaliser cette étape de vie. Le parent n’en dit souvent rien mais il ne se sent pas à la hauteur et pense qu’il n’est pas fait pour ce rôle, alors même qu’il peut avoir beaucoup désiré cet enfant.
1 femme sur 8 est concernée. Elle peut concerner les deux parents.
Si vous reconnaissez l’un des signes suivants pendant plus de deux semaines, parlez-en à votre partenaire, à un proche, à votre sage-femme ou à votre médecin:
Le baby blues est lié à la chute hormonale et disparaît généralement de lui-même au bout de quelques jours après l'accouchement, avec un soutien de l’entourage et du repos. La dépression post-partum, quant à elle, ne passe à priori pas d’elle-même et nécessite une prise en charge psychologique, voire un traitement médical.
Bien prise en charge, la dépression périnatale se soigne bien, et parfois même sans l’aide de médicaments, grâce à aux thérapies psychologiques brèves.
Vous avez la possibilité de réaliser le questionnaire EPDS (Edinburgh Postpartum Depression Scale), proposé sur le site de l'Association Dépression Postpartale Suisse. Ce questionnaire ne permet pas de poser un diagnostic de dépression. Il ne doit être considéré que comme une aide. Il détecte et quantifie certains symptômes dépressifs et renseigne sur la probabilité de la maladie. Le diagnostic doit ensuite être confirmé ou infirmé par une évaluation clinique spécialisée.
Ne restez pas seul-e ! Sans aide, la dépression peut devenir chronique.
Parlez en à votre médecin de premier recours (généraliste, gynécologue, pédiatre) qui pourra vous orienter au besoin vers un-e professionnel-le de la santé mentale.