Selon les résultats obtenus par le diagnostic prénatal, des entretiens avec des spécialistes en médecine materno-foetale sont organisés durant la grossesse et complétés par des explications détaillées par des infectiologues pédiatres pour permettre aux parents concernés d’obtenir le maximum de renseignements sur le développement du bébé .
Il faut savoir que la majorité des enfants infectés ont un très bon pronostic. Seuls 4-5% des fœtus infectés développent une fois nés une affection grave (la maladie des inclusions cytomégaliques), et 10% environ développeront des troubles auditifs, oculaires ou des troubles du développement modéré qui ne peuvent malheureusement pas être diagnostiqués durant la grossesse.
Aucun traitement n’a encore été validé formellement pour limiter la transmission du virus au fœtus après une première infection lors de la grossesse.
Chez les fœtus où une infection modérée a été mise en évidence, un traitement antiviral réduirait les symptômes de la maladie. Un tel traitement est discuté au cas par cas avec les parents lorsque le fœtus pourrait en bénéficier.