Cure hernie inguinale
La hernie inguinale correspond au passage d’un élément intra-abdominal (ex/ intestin) au travers de la paroi dans la région où les fibres musculaires s’insèrent sur le pubis.
Elle se traduit par l’apparition d’une voussure dans la région de l’aine, qui peut être :
- réductible par simple pression ou lors de la position couchée
- irréductible et alors très douloureuse (hernie étranglée).
Les hernies inguinales sont de trois types :
- Directe : comme son nom l’indique, directement au travers des muscles.
- Indirecte : en suivant, chez l’homme, le cordon spermatique (du testicule) vers le scrotum ou, chez la femme, le ligament rond vers les grandes lèvres.
- Crurale : en suivant les vaisseaux fémoraux (vaisseaux se dirigeant vers la cuisse).
Une hernie directe coexiste parfois avec une hernie indirecte : on parle alors de hernie « en pantalon ».
Il consiste à refermer ou réduire le calibre de l’orifice inguinal par lequel sortait la hernie à l’aide de points de suture en rapprochant les muscles ou par la mise en place d’une prothèse de tissu non résorbable recouvrant l’orifice de faiblesse de la région herniaire. Cette «plaque» est progressivement envahie par du tissu cicatriciel et constitue au bout de quelques semaines un plan musculaire supplémentaire très résistant.
Le traitement est fait par 2 types de voies d’abord :
- Par voie ouverte : cela consiste à placer une prothèse selon une technique dite de Lichtenstein.
- Par laparoscopie : il s’agit d’une technique chirurgicale grâce à laquelle le chirurgien opère «à ventre fermé», en s’aidant d’instruments particuliers et d’une caméra qui sont introduits par des petites incisions cutanées de l’abdomen. L’intervention consiste à placer une prothèse. La technique utilisée est la voie extra-péritonéale – TEPP (par abord direct de l’espace pré-péritonéal). C’est à dire qu’on ne passe pas dans la cavité abdominale. L’opération se déroule dans l’espace entre les muscles et le péritoine.