Il s’agit d’une technique chirurgicale mini-invasive réalisée sous anesthésie générale et qui permet d’effectuer une intervention chirurgicale sans devoir pratiquer une grande ouverture de l’abdomen.
Cette technique dite minimale-invasive permet de diminuer l’agression chirurgicale sur le corps du patient, et par ceci les douleurs post-opératoires, les problèmes d’infection et la durée d’hospitalisation.
L’échographie est une technique d’imagerie employant des ultrasons. Elle est couramment utilisée en chirurgie hépatique, afin de repérer pendant l’opération les structures vasculaires hépatiques et leur rapport avec les métastases. Elle permet ainsi de guider le geste de transsection hépatique avec sûreté mais nécessite un certain degré d’expertise.
La radiofréquence consiste à réaliser une destruction focalisée d’une lésion tumorale en placant pendant l’opération au centre de celle-ci une aiguille équipée d’ une sonde spéciale émettant des ondes produisant de la chaleur. Le courant de radiofréquence induit par friction entre les particules un échauffement des tissus dans le but d’exposer les cellules tumorales à une température supérieure à 60° C qui provoque de façon quasi immédiate une dénaturation cellulaire irréversible.
La radiofréquence peut être utilisée aussi bien dans le traitement des tumeurs primitives que dans celui des métastases hépatiques, que ce soit lors d’une laparotomie ou lors d’une laparoscopie, en association à une chirurgie de résection.
La Cholangio-pancréatographie rétrograde par voie endoscopique, ou ERCP, est un examen utilisé pour le diagnostic des maladies du pancréas, des voies biliaires, du foie et de la vésicule biliaire et réalisé à l’aide d’un tube souple (endoscope) au bout duquel se trouve une caméra.
Ce tube est introduit sous sédation par la bouche jusqu’au duodénum, où se trouve la papille, orifice de sortie des voies biliaires et du canal pancréatique.
Du produit de contraste est alors injecté dans la papille et permet de voir les canaux à la radiographie et de préciser le diagnostic. On peut voir ainsi s’il existe une anomalie dans ces canaux (pierre, sténose…).
De plus, cet examen permet éventuellement d’effectuer certains gestes techniques, tels qu’une ouverture de la papille à l’aide d’un bistouri électrique (sphinctérotomie), une mise en place de prothèse dans les voies biliaires ou pancréatiques, une dilatation d’une sténose ou l’ extraction d’un calcul.
Lors d’un cancer du foie ou de métastases hépatiques, il arrive que le volume de foie à réséquer pour ôter la tumeur soit trop important et risque de mener à une insuffisance hépatique. Actuellement, il est admis de façon empirique qu’un volume restant de 25 à 30% du volume initial est nécessaire pour éviter une insuffisance hépatique majeure postopératoire. Afin de palier à ce problème, il est possible de forcer le foie sain à s’agrandir avant l’opération.
En effet, le foie possède une incroyable faculté à se régénérer. Cette faculté était semble-t-il déjà connue des Grecs et est illustrée par le mythe de Prométhée qui endura une torture éternelle en se faisant dévorer le foie chaque jour par un aigle. Son foie se régénérant en 24 heures, l’aigle pouvait chaque jour revenir se nourrir et ainsi répéter le supplice.
L’embolisation portale sélective est une technique qui permet d’augmenter le volume du foie sain (qui restera après la chirurgie) en atrophiant la partie du foie contenant les métastases. En se guidant grâce aux rayons X, le radiologue insère un petit cathéter dans la veine au niveau de l’aine. L’extrémité du cathéter est insérée dans la veine porte alimentant la partie du foie atteinte par la tumeur. On injecte alors des particules qui embolisent le flux sanguin vers le tissu malade et bloque ainsi l’apport de sang à la tumeur, la privant d’oxygène et de nutriments. Ceci provoque par réaction une hypertrophie (augmentation de volume) du foie sain restant en quelques semaines. Après ce délai, une hépatectomie réglée peut être pratiquée.
La radiofréquence consiste à réaliser une destruction focalisée d’une lésion tumorale en plaçant au centre de celle-ci une aiguille équipée d’ une sonde spéciale émettant des ondes produisant de la chaleur. Le courant de radiofréquence induit par friction entre les particules un échauffement des tissus dans le but d’exposer les cellules tumorales à une température supérieure à 60° C qui provoque de façon quasi immédiate une dénaturation cellulaire irréversible.
La radiofréquence peut constituer un traitement exclusif de la maladie hépatique et peut être associée ou non à la chirurgie. Son efficacité est inférieure à la chirurgie mais elle peut être très utile car elle permet de respecter le parenchyme sain adjacent à la métastase. L’indication à de tels traitements est maintenant clairement codifiée. Elle tient compte du nombre de métastases, de leur taille et de leurs rapports vasculaires et biliaires.
La chimi-embolisation est un traitement contre le cancer directement au niveau de la tumeur dans le foie. En se guidant grâce aux rayons X, le radiologue insère un petit cathéter dans l’artère au niveau de l’aine. L’extrémité du cathéter est insérée dans l’artère du foie qui alimente la tumeur. On injecte dans la tumeur, par le cathéter, une chimiothérapie mélangée à des particules qui embolisent (bloquent) le flux sanguin vers le tissu malade.
L’action de la chimio-embolisation sur le cancer est double. Premièrement, elle libère une dose très concentrée de chimiothérapie directement dans la tumeur, sans exposer le reste du corps aux effets de ces médicaments. Deuxièmement, l’intervention bloque l’apport de sang à la tumeur, la privant d’oxygène et de nutriments ; ce blocage retient également les médicaments au niveau de la tumeur, ce qui augmente leur efficacité.