La transplantation rénale est une intervention chirurgicale lors de laquelle un rein d’une personne décédée ou vivante (donneur vivant), est placé dans le corps d’une autre personne (receveur) dont les reins ne sont plus fonctionnels.
Ce rein, généralement placé juste au-dessus du pli de l’aine, dans la fosse iliaque, va remplacer la fonction des reins malades du receveur, qui restent généralement en place, sauf s’ils sont dangereux pour ce dernier (cancer, infection par exemple) ou qu’ils prennent trop de place (reins polykystiques).
Les délais d’attente pour recevoir un rein d’un donneur décédé étant parfois longs (de deux à quatre ans), le don de rein à partir de personnes vivantes devient de plus en plus fréquent. En conséquence, au CHUV, environ 50% des greffes rénales sont actuellement réalisées à partir de donneurs vivants.
Lorsque le rein perd progressivement sa fonction de filtre (contrôle des déchets et/ou de l’eau), on parle alors d’insuffisance rénale chronique.
L’insuffisance rénale a des origines diverses telles que: les maladies inflammatoires ou immunologiques spécifiques touchant les glomérules rénaux (structures microscopiques du filtre), les infections rénales à répétition, le reflux urinaire dû à des maladies du système urinaire, le diabète, l'hypertension, l'abus de médicaments tels que certains anti-inflammatoires, les maladies polykystiques ou autres affections héréditaires, l'atrophie rénale (involution du rein), etc.