La transplantation pulmonaire est une opération qui consiste à enlever un seul ou les deux poumons d’un individu et à les remplacer par des poumons provenant d’un autre individu.
C’est une intervention réservée à des patient∙e∙s atteint∙e∙s d’une insuffisance respiratoire chronique à un stade menaçant leur vie dans les mois à venir. Il existe des maladies co-existantes (à la maladie de base pulmonaire) qui peuvent interdire la transplantation pulmonaire chez certain∙e∙s patient∙e∙s. De ce fait, la sélection des patient∙e∙s mis∙e∙s en liste pour une transplantation est un processus complexe qui ne peut être réalisé que par les équipes qui la pratiquent.
En Suisse, cette opération est pratiquée à Lausanne et à Zurich.
De nombreuses maladies sont susceptibles de causer des lésions pulmonaires durables. Une greffe est envisagée lorsque toutes les autres possibilités de traitement ont été épuisées et que le ou la patient∙e est tributaire d’un apport artificiel d’oxygène ou d’une ventilation artificielle.
Les pathologies le plus souvent à l’origine d’une greffe pulmonaire sont les suivantes:
La mucoviscidose constitue l’un des troubles métaboliques congénitaux les plus fréquents. Cette maladie est caractérisée par l’augmentation de la viscosité du mucus et son accumulation dans les voies respiratoires et digestives. Dans les poumons, ce mucus constitue un milieu idéal pour la prolifération de bactéries, ce qui, à long terme, entraîne la destruction de l’organe.
La fibrose pulmonaire se caractérise par un durcissement du tissu conjonctif, à la suite notamment d’une inflammation, de l’inhalation de substances toxiques ou de l’exposition à de la poussière d’amiante.
L’emphysème pulmonaire est caractérisé par la destruction des parois des alvéoles. Il peut résulter d’une inflammation chronique des bronches ou d’un asthme sévère.
Les affections graves des poumons ne peuvent pas toutes être traitées au moyen d’une transplantation d’organe. C’est le cas, par exemple, pour le cancer du poumon.