1er cas de rejet chronique d'allogreffe de peau humaine non vascularisée
Un homme de 65 ans ayant subi de graves brûlures à la partie inférieure des jambes en 1991, à l'âge de 40 ans, avait été traité par une allogreffe cutanée allogénique avec un traitement immunosuppresseur pendant 2 mois.
Des ulcères se sont développés entre 10 et 25 ans après la transplantation et un débridement chirurgical des membres inférieurs a été nécessaire. Les analyses des allogreffes tissulaires retirées ont révélé un rejet chronique de peau par l'intermédiaire d'anticorps anti-greffon avec une fibrose étendue et dense ainsi que des dépôts de C4d au niveau des artérioles et des capillaires.
Un syndrome clinique unique avec des caractéristiques immunopathologiques de rejet chronique de la peau humaine est rapporté dans l’American Journal Of Transplantation (novembre 2019) par une équipe multidisciplinaire du CHUV et de la FBM de l’UNIL.