Vrai ! Mais pas seulement ! Un⸱e jeune qui te harcèle ou t’insulte sur whatsapp, c’est aussi de la maltraitance et c’est aussi illégal ! Tout le monde peut être victime de maltraitance, quel que soit le lieu, l'âge et le sport pratiqué. L'agresseur peut être un adulte de ton entourage sportif mais en réalité, la majorité des abus sont commis par d’autres sportifs (des athlètes plus âgés qui te martyrisent, des coéquipiers dans des situations d’humiliation collective).
Faux ! Si un entraîneur, par exemple, te met la pression pour jouer contre avis médical, ça met ta santé en danger et c’est de la maltraitance. Parfois une discussion entre ton médecin et le coach peut limiter les malentendus ou te protéger pour éviter une nouvelle blessure ou une complication plus sérieuse.
Faux ! C’est une mauvaise technique ! La plupart du temps, cela augmente le stress négatif, diminue la confiance en soi et a un impact négatif sur les performances à court ou long terme.
Faux ! Tout le monde peut être victime de maltraitance. Cela regarde les autres jeunes qui la subissent ou la subiront de cette même personne. Cela aura également un impact sur ton entourage qui te côtoie et te voit aller moins bien. Et peut-être que tu risques aussi de reproduire les mêmes comportements sur des mineurs quand tu seras, à ton tour, coach ou parent.
Plutôt faux, mais ça dépend ! En général, il faut surtout en parler avec la personne maltraitée ou avec un adulte de confiance. Le médecin peut être une ressource pour réfléchir aux démarches à faire. Bien sûr que s’il y a danger imminent et évident pour la personne (coups, propos menaçants, attouchements, …) il faut appeler la police.
Faux ! Ne rien faire peut briser une carrière sportive et détruire plus globalement la vie de la personne maltraitée. Une carrière sportive est longue et il ne faut pas accepter l’inacceptable en pensant que c’est la seule opportunité pour être sélectionné dans une équipe ou pour une compétition.
Vrai et faux. Bien que le médecin doive respecter le secret médical, il y a des exceptions qui dépendent du type de maltraitance. Il est donc nécessaire d’en parler ensemble pour réfléchir au moyen de procéder si des démarches sont nécessaires. D’une manière générale, il est toujours mieux d’en parler à ses parents.
Vrai ! Il faut stopper au plus vite une maltraitance qui s’installe et se répète car elle touche à l’estime de soi, au moral, aux résultats scolaires et sportifs, mais atteint aussi le corps par le biais de troubles alimentaires, blessures à répétition, douleurs chroniques ou maladies sexuellement transmissibles.