«La psychiatrie a toujours été attentive à garder une approche humaniste privilégiant la compréhension et le soin des patients, tout en restant attachée à son rôle de santé publique», souligne Jacques Gasser, Chef du Département de psychiatrie.
C’est dans cette optique de travail que les collaborateurs du département accueillent sur différents sites hospitaliers et ambulatoires des patients qui souffrent pour la majorité de troubles psychiques. Adaptés aux trois âges de la vie, les différents services et unités assurent une prise en charge multidisciplinaire qui repose sur une approche empathique du patient ainsi que sur le respect de ses droits fondamentaux, de ses valeurs morales, culturelles et spirituelles.
«Notre mission première est d’établir le suivi clinique et les soins thérapeutiques les mieux adaptés pour permettre aux personnes ayant perdu leur discernement ou en proie à des difficultés psychiques, de redevenir autonomes et acteurs de leur vie le plus rapidement possible», ajoute Jean-Michel Kaision, Directeur des soins du département. Tout au long du processus, les équipes soignantes se mettent donc à l’écoute des dimensions psychique, sociale et somatique de chaque patient, afin de tisser un lien positif qui vise la co-construction d’une relation thérapeutique. En étant engagé dans le processus, le patient joue un rôle actif tout au long du chemin qui mène à son rétablissement.
Mais les questions de santé publique jouent également un rôle important dans l’identification de certains projets prioritaires du département: «En partant d’un meilleure analyse des besoins, il s’agit, par exemple, de rendre accessibles les soins aux plus vulnérables et de détecter plus précocement les maladies mentales afin de mieux les prévenir», conclut Jacques Gasser.