Le genou est composé de deux ménisques qui jouent un rôle important dans la stabilité du genou. L’un est situé sur la partie interne, l'autre sur la partie externe. Ils présentent une forme en « C » et sont placés entre le fémur et le tibia pour assurer une distribution du poids du corps et la stabilité de l'articulation. Sans ménisque, une distribution inégale des forces se produit, créant une surcharge du cartilage de l'articulation et pouvant entraîner de l’arthrose.
Très souvent, une déchirure méniscale peut survenir lors d'un mouvement de pivot, pied planté, genou fléchi. Ce type d’atteinte est relativement fréquent chez les joueurs de football, les skieurs ou les joueurs de basket-ball. En cas de déchirure méniscale, le patient ressent une sensation de craquements dans l'articulation. Le plus souvent la personne est capable de reprendre la marche et certains sportifs peuvent reprendre leur activité sans prendre tout de suite conscience de la lésion.
Certaines d'entres elles sont légères et ne nécessitent pas de traitement chirurgical alors que d'autres sont plus sérieuses et demandent une prise en charge opératoire.
Progressivement, le patient va développer les symptômes suivants :
Le traitement des lésions des ménisques dépend de leur taille, de leur localisation, et du type de déchirure. L'âge du patient, le type de traumatisme, et le niveau d'activité vont également participer au choix du traitement.
Le potentiel de guérison des ménisques dépend de la localisation de la lésion. Dans la partie périphérique des ménisques, l’apport sanguin étant un peu plus important, il est plus élevé. Par contre, les deux-tiers centraux des ménisques présentent un apport sanguin plus faible. Les déchirures situées à ce niveau présentent un moins bon potentiel de guérison.
Trois techniques chirurgicales sont pratiquées au sein de notre service pour soigner ces lésions :
Nous privilégions autant que possible la technique de la réparation méniscale qui permet de sauver le tissu existant. La méniscectomie partielle reste réservée aux déchirures jugées irréparables et aux échecs de suture. Le choix de réaliser l’une autre l’autre technique est généralement pris durant l’intervention.