Nina Baehler est chargée de recherche et des projets à Groupe Sida Genève (GSG) et Sascha Moore est juriste dans la même organisation. Ici, Nina présente leurs réflexions sur le constat que la lutte contre le VIH ne peut pas être considérée par le seul biais du VIH, mais doit tenir compte des inégalités sociales plus généralement auxquelles sont confrontées les usagers et usagères de leur organisation. Ces personnes sont vulnérabilisées par une multiplicité de facteurs sociaux dépassant largement le seul domaine du VIH, y compris l’origine, l’orientation sexuelle, l’identité de genre ou encore le niveau socio-économique pour en nommer quelques-uns. Face à ces constats, quelles implications pour des structures qui se concentrent en grande partie sur le VIH? Comment tenir compte des autres facteurs qui contribuent aux inégalités sociales de la santé?
Nina Baehler, researcher and project coordinator at Groupe Sida Genève (GSG), and Sascha Moore, lawyer for the same organisation, explore the intersectional nature of stigma, and ways in which other social factors impact the fight against HIV-related stigma and discrimination. Social inequality more broadly negatively impacts access to healthcare, and further aggravates stigma and discrimination for people already rendered vulnerable through racism, homophobia, and membership of other de-valued social groups. What are the implications of this realisation for structures such as GSG, who have thus far largely centred their work specifically on HIV? Does a strict focus on HIV help or hinder the fight to improve healthcare access? With these questions in mind, what is the way forward for HIV structures in 2020?