D'une part, le CHUV utilise et maintient environ 25'000 équipements biomédicaux. Ces appareils de pointe vont de l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) au bistouri électronique en passant par des générateurs de dialyse. Un atelier biomédical optimise le cycle de vie de ce matériel. L’achat, la maintenance ou la sous-traitance sont réalisés par des ingénieurs et des techniciens biomédicaux.
D'autre part, le CHUV utilise pour fonctionner de nombreux autres équipements notamment pour la restauration, pour la laverie, pour l'adminstration... Les ateliers techniques du CHUV les entretiennent et les maintiennent au même titre que les équipements médicaux.
Les appareils lourds et complexes sont souvent réparés sur place. C’est le cas des appareils de dialyse (pour le traitement du sang en cas d’insuffisance rénale). Le CHUV dispose d’une soixantaine de générateurs de dialyse, d’une valeur de 40'000 francs l’unité.
Autres exemples: le matériel d’échographie, de radiologie, d’imagerie par résonance magnétique (IRM) et les accélérateurs à haute énergie (pour le traitement médical des cancers).
Les appareils de «monitorage» se trouvent au chevet du lit ou en salle d’opération. Ils mesurent les paramètres vitaux des patient-e-s, comme la pression artérielle ou le rythme des battements du coeur. Le CHUV maintient plus de 1'000 moniteurs, soit un peu moins d’un moniteur par lit.
La chirurgie emploie une gamme importante d’instruments. Les interventions impliquent l’usage conjoint par exemple de bistouris électroniques et d’appareils de coagulation. Des «tours» d’endoscopie délivrent du gaz - pour gonfler des cavités - et de la lumière froide pour éclairer le travail.
L’administration de médicaments ou de solutions nutritives implique l’usage de machines très précises comme des pompes péristaltiques (goutte à goutte) et des pousse-seringues.
Le CHUV maintient 5'000 équipements de laboratoires. Parmi lesquels: