On distingue notamment trois types de cancer gynécologique: le cancer de l’ovaire, le cancer du col utérin et le cancer de l’endomètre.
Le cancer de l’ovaire: il prend naissance dans les cellules de l’un ou des deux ovaires. La forme la plus fréquente, le carcinome épithélial, se développe à partir des cellules formant la surface externe (épithélium) de l’ovaire. Plus rares, les tumeurs germinales se forment dans les cellules productrices d’ovules à l’intérieur de l’ovaire, tandis que les tumeurs stromales touchent le tissu conjonctif liant les différents éléments de l’organe. Les cancers de l'ovaire peuvent être primitifs ou secondaires, c'est-à-dire issus d’une métastase.
Le cancer du col utérin: ce cancer se développe à partir de l'épithélium du col de l'utérus. C’est la deuxième forme la plus fréquente de cancer chez les femmes, après le cancer du sein. On l’associe directement à l'activité sexuelle: les papillomavirus humains (HPV), infection sexuellement transmissible, sont présents dans 80 % des cancers du col de l’utérus.
Le cancer de l’endomètre: appelé aussi cancer du corps utérin, ce cancer se développe à partir de l'endomètre, qui est le tissu de l'utérus où se produit la nidation (la fixation de l’embryon sur la muqueuse utérine). A ne pas confondre avec le cancer du col de l'utérus, dont les causes et les caractéristiques épidémiologiques sont différentes: le cancer du col est un cancer de la femme jeune associé aux papillomavirus humains, alors que le cancer de l'endomètre touche la femme ménopausée.
D'autres types de cancers sont plus rares: le cancer de la vulve, du vagin, de la trompe et de la paroi utérine.
Le cancer de vulve se développe à partir de la peau de la vulve. Il peut être lié à l'infection aux HPV chez la femme assez jeune ou à une cancérisation d'une fragilité de la peau chez la femme âgée.
Le cancer du vagin est souvent lié à l'infection aux HPV.
Le cancer de la trompe se développe à partir de l'épithélium (peau) de l'une ou des deux trompes.
Le cancer de la paroi utérine provient du muscle utérin.
Nos spécificités - un centre
Une technique de chirurgie minimalement invasive par laparoscopie et robotisée (petites incisions au travers desquelles le chirurgien fait passer ses instruments et une caméra), respectant encore davantage le corps de la femme.
Une radiothérapie avec une intensité modulée guidée par l'image, la tomothérapie et toutes les techniques de curiethérapie.
Des traitements permettant à la patiente de continuer à pouvoir être enceinte (préservation de la fertilité).
Une recherche de pointe en immunothérapie (développement de vaccins thérapeutiques) et sur la compréhension de la métastatisation des cancers gynécologiques.