Le neuromonitoring permet de diminuer le nombre et la gravité des complications post-opératoires lors de la chirurgie à risque. Sur le plan légal, on peut s'en servir pour retracer l’instant précis où une complication est survenue. Des études estiment que les risques de complications lors de chirurgies spinales complexes, comme les scolioses, sont divisés par deux grâce à cette technique.
Les indications du neuromonitoring sont larges, que cela soit en chirurgie spinale ou crânienne. Cette technique est également utilisée lors d'interventions en chirurgie cardiaque, orthopédique ou ORL.
Concrètement, le neuromonitoring consiste à observer la réponse du système nerveux à des stimulations variées. En général, si on corrige la cause d’une complication dans les 10 minutes, il n’y aura aucune conséquence post-opératoire. En tant que patient-e, rien ne change pour vous durant l'opération. Par contre, il est possible qu’on vous convoque pour une visite pré- et post-opératoire.