La recherche sur l’urticaire et les vaccins ARNm se poursuit
Leur dernière étude, publié dans « Communication Medicine », a cherché à mieux mieux comprendre les mécanismes immunologiques derrière les réactions d’éruptions cutanées (urticaire) et de démangeaisons associées en lien avec la vaccination mRNA.
Elle montre notamment, une prévalence plus élevée d’urticaire chronique après le booster (3e dose) chez la population des femmes âgées de 40 ans en moyenne, ce qui corrèle aussi avec une meilleure réponse vaccinale. L’étude n’a pas retrouvé de lien de causalité évident ni avec le COVID-19 ni avec une « allergie » au vaccin. Quatre personnes ont été ainsi réexposées au vaccin malgré cette urticaire chronique et ont toutes très bien toléré ce rappel. Ainsi, le vaccin ne doit pas être considéré comme un inducteur mais plus comme un facilitateur d'une maladie fréquente dans la population générale.
« Cette étude ne doit pas décourager les personnes de se faire vacciner, rassure le Pr Yannick Müller, en particulier les personnes âgées et les patients immunodéprimés, pour lesquels aucun cas d'urticaire chronique n'a été rapporté. Cette recherche souligne la nécessité de mieux comprendre les mécanismes immunologiques derrière ces réactions pour améliorer la sécurité vaccinale et la prise en charge des patients affectés. »
Pour plus d’information concernant les résultats de l’étude publiée dans Springer Nature.