L'hormone parathyroïdienne est sécrétée par 4 glandes, de la taille d’un grain de riz, se situant à côté de la glande thyroïde. Son rôle est de réguler de façon très fine le calcium et le phosphate présents dans le sang.
L’HYPOPARATHYROIDIE est la plupart du temps consécutive à une intervention chirurgicale de la glande thyroïde, mais peut rarement être d’origine congénitale, immunologique, ou en lien avec une autre pathologie qui se fixe dans les parathyroïdes. Les symptômes cliniques chez l’adulte sont avant tout consécutives à une hypocalcémie et hyperphosphatémie.
L'HYPERPARATHYROIDIE est une pathologie fréquente dont l’incidence augmente avec l’âge. Elle peut être primaire (excès de fonction sans cause apparente), secondaire (à un manque de calcium et/ou de vitamine D), ou tertiaire (maladies rénales sévères évoluant sur plusieurs années).
L’hyperparathyroïdie primaire est le plus souvent en lien avec une tumeur bénigne d’une des 4 glandes (adénome) qui se développe en principe très lentement sur plusieurs années. En général, elle est asymptomatique et découverte fortuitement dans le bilan. Lorsqu’elle devient symptomatique, on peut observer une ostéoporose, des fractures, une fatigue, voire des troubles neuropsychologues (anxiété, pertes de mémoire). Un bilan radiologique (ultrason, scintigraphie) est nécessaire pour guider le traitement, qui est avant tout chirurgical qui consiste à enlever la ou les glandes malades.
L’hyperparathyroïdie secondaire est une réaction normale des glandes parathyroïdes à un manqué de calcium ou de vitamine D.