Extrait d’un article du 24 Heures du 3 mars 1967 suite à l’inauguration du Pavillon:
« (…) La visite des lieux fera comprendre au profane à quels impératifs fut soumis l'architecte, M. Pierre Bonnard. Le docteur Prod'hom, médecin adjoint du professeur Gauthier, donna les raisons qu'il y avait de faire de ce pavillon une véritable oasis stérile.
L'ambiance hospitalière est infectée de microbes virulents spécialement résistants aux médicaments. Grâce à cette stérilisation à outrance, la mortalité des nouveau-nés malades due à l'affection microbienne, a disparu totalement, alors qu'elle était encore de 14 pour cent en 1959. C'est cette lutte qui explique, en partie, l'architecture du pavillon, carré, vitré et entouré d'un couloir où pourront circuler les étudiants, les mères, le personnel ménager. (…)
Mais peut-être aussi faut-il signaler cette salle où un fauteuil de bois à bascule, le seul dans cet espace de chrome, de verre et de plastique, évoque le bébé au sein de sa maman, une maman « stérilisée », elle aussi, mais qui a droit de venir là apprendre à soigner son petit quelques jours avant le retour à la maison, comme un objet fragile, certes, mais non d'angoisse perpétuelle, puisqu'il sort assez en forme pour... devenir un Churchill, bébé parait-il prématuré s'il en fut. »
Témoignage d’une mère dont la fille a été hospitalisée dernièrement en néonatologie:
« Emilia est restée environ deux mois au sein du Service de néonatologie. Une longue durée. Plus longue qu’on l’imaginait. Mais grâce à la prise en charge personnalisée de notre enfant, nous avons – dans le cadre du possible – assez bien vécu son hospitalisation. En tant que parents, nous avons dès le départ été intégrés dans les soins de notre fille avec l’objectif de devenir de plus en plus indépendants et de pouvoir ainsi être présents pour elle. En plus, l’Espace Parents-Famille, au 8ème étage, propose aux parents un environnement idéal pour se ressourcer et trouver la force nécessaire pour affronter et surmonter toutes les épreuves qui surgissent. »