Il s'agit d'une technique d'exploration de l'organisme utilisant les modifications d'orientations (résonance ou vibration) de certains atomes (hydrogène) soumis à un champ magnétique intense. Cette technique est particulièrement utile en radiologie pour diagnostiquer des pathologies cérébrales, abdominales, ostéoarticulaires ainsi que cardiovasculaires.
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Une IRM conventionnelle comporte un aimant cylindrique à l'intérieur duquel un tunnel permet de faire entrer le patient sur une couchette mobile, d'une façon analogue au CT scanner. Les machines modernes comportent des aimants plus courts, et le sentiment éventuel de claustrophobie y est en général moins ressenti.
L’IRM est une technique d’imagerie utilisant les propriétés physique de l’ion l’hydrogène, appelé proton, contenu dans le corps humain. Les images sont obtenues par l’excitation de ces noyaux, au moyen d’ondes électromagnétiques semblables à celles utilisées pour les transmissions radios. Dès lors, nous mesurons le temps de retour à l’état d’origine des noyaux d’hydrogène, différents en fonction des molécules qui se trouvent à proximité (graisse, muscle, tendons etc…). Traitées par ordinateur, ces données sont traduite en échelle de gris, du blanc au noir, afin de former une image de l’organe étudié. Dans le corps, l’hydrogène se trouvent en grande quantité dans l'eau. Une IRM consiste en une série de séquence pouvant durer de quelques secondes à 10 minutes.
Il est important de rappeler que durant toute la durée de l’examen (pouvant aller jusqu’à une heure), vous devrez rester immobile.
Pendant l’enregistrement des images, la machine fait un bruit de tambour, c’est tout à fait normal. Il est possible que votre examen nécessite une injection de produit de contraste, ceci permettant d’augmenter la sensibilité des images, et ainsi faciliter le diagnostic.
L’IRM est un examen bruyant mais indolore. Pour diminuer ces nuisances, vous serez équipé d’un casque ou de boule quiès selon l’organe étudié.