En présentiel : auditoire Paternot, Agora, Lausanne
En virtuel via Webex
Chaque année, notre symposium rassemble des experts et des professionnels de santé pour explorer des sujets actuels dans les domaines de la pneumologie et de la chirurgie thoracique. En 2024, nous avons choisi de centrer notre attention sur les maladies pulmonaires interstitielles, un groupe de maladies présentant des défis diagnostiques et thérapeutiques particulièrement complexes.
Nous avons abordé les avancées récentes en épidémiologie et en physiopathologie des ILD, afin de mieux comprendre les facteurs de risque et les mécanismes sous-jacents à ces pathologies. L’occasion a également été donner de se familiariser avec les techniques de diagnostic modernes, comme l’imagerie et l’évaluation multidisciplinaire, qui permettent une prise en charge plus ciblée et efficace. Les dernières évolutions thérapeutiques ont été discutées, notamment l’utilisation d’antifibrotiques et les nouvelles immunothérapies, qui ouvrent des perspectives pour les patients atteints de formes avancées.
Le symposium a également examiné la transplantation pulmonaire, souvent envisagée pour les cas avancés, ainsi que les soins de soutien visant à améliorer la qualité de vie des patients. Des études de cas pratiques ont illustré ces approches, et les recommandations les plus récentes basées sur les données cliniques mises en lumière.
Cet événement fut l'occasion pour échanger, renforcer l'expertise et acquérir des connaissances à jour sur les ILD, thème central de ce symposium. Nombreux sont celles et ceux qui ont participé à cette journée d’échanges enrichissants.
Informations :
symposium.pne-cht@chuv.ch
Cette formation continue est organisée pour les médecins installés ainsi que pour les médecins pratiquant dans d'autres hôpitaux de Suisse romande.
Cette manifestation a permis l'obtention de crédits à faire valoir pour la formation continue en chirurgie thoracique (3 crédits), en pneumologie (4 crédits), en oncologie médicale (3 crédits) et en médecine interne générale (3 crédits).
Avec le généreux soutien de nos partenaires :
Medtronic Schweiz | ||
Astrazeneca | Biotest Schweiz | Boehringer-Ingelheim |
Ethicon Johnson-Johnson | GSK | Janssen-Cilag |
MSD | Sanofi Genzyme | |
ewimed | Gebro Pharma | Ligue pulmonaire vaudoise |
Löwenstein | Medela | Vertex Pharmaceuticals |
En présentiel : auditoire Paternot, Agora, Lausanne
En virtuel
Environ 3500 personnes en Suisse reçoivent chaque année le diagnostic d’un cancer du poumon, dont le facteur de risque le plus important reste le tabagisme. La majorité des patients se présente à un stade déjà avancé, compromettant leur pronostic vital pour ce cancer avec la plus haute mortalité.
Une longue phase clinique latente et la présence de symptômes non-spécifiques rendent le diagnostic précoce difficile. Les dernières décennies ont vu l’accumulation d’évidence solide que la tomodensitométrie à bas dosage permet une détection précoce et une diminution de la mortalité liée au cancer du poumon.
En 2023, notre symposium conjoint de pneumologie et chirurgie thoracique a abordé les dernières nouveautés pour le dépistage et la prise en charge médico-chirurgicale du cancer pulmonaire stade précoce.
En présentiel : auditoire Paternot, Agora, Lausanne
En virtuel
Après 20 ans d’activité pionnière dans l’hypertension pulmonaire et la transplantation pulmonaire, ce fut l’occasion de rendre hommage et prendre congé du Pr John-David Aubert.
Malgré les progrès réalisés dans la prise en charge de l’hypertension pulmonaire et l’amélioration du pronostic au cours des deux dernières décennies, le traitement de la maladie avancée reste un défi et nécessite l’engagement d’une équipe interdisciplinaire compétente. Si la combinaison des thérapies actuellement disponibles permet une stabilisation de la majorité des patients, la transplantation pulmonaire reste la seule option de traitement définitive chez certains patients sous traitement médicamenteux maximal.
Deux éminents experts internationaux – Pr. Marc Humbert et Pr. Marc de Perrot – ont donné un aperçu unique des défis que représentent le traitement médical et la transplantation pulmonaire chez les patients souffrant d’hypertension pulmonaire avancée.
Une fois transplanté, le greffon est progressivement colonisé par le microbiote de l’hôte. L’équipe de transplantation pulmonaire du CHUV étudie l’interaction entre le receveur et le microbiote du greffon, dévoilant ainsi l’écologie pulmonaire et son impact sur la fonction de l’organe. Le Dr Eric Bernasconi a présenté cette activité de recherche novatrice et mis en lumière le rôle que joue le microbiote dans la santé du poumon greffé.
Enfin, le symposium a donné l’occasion à la Dre Angela Koutsokera, nouvelle responsable médicale du programme de transplantation pulmonaire, de mettre en perspective l’activité et l’expertise lausannoise
En présentiel : auditoire Paternot, Agora, Lausanne
En virtuel
Nous approchions alors de la deuxième année de la pandémie SARS-COVID-19. Avec elle, la société avait pris conscience des conséquences de l’insuffisance respiratoire sévère. Nous avions alors appris énormément sur la prise en charge respiratoire de cette infection en aigu mais également sur la réhabilitation de malades ayant passé de nombreuses semaines/mois dans des soins aigus.
Le sujet du symposium 2021 s’inscrivait dans cette thématique de l’insuffisance respiratoire et a abordé le sujet de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO).
Selon l’OMS, plus de 250 millions de personnes souffrent de BPCO causant 3 millions de décès par année. En Suisse, 400 000 personnes sont actuellement atteintes de BPCO. L’incidence de la BPCO est à la hausse en raison de la prévalence croissante du tabagisme et du vieillissement de la population. Bien que la BPCO ne soit pas curable, une prise en charge appropriée soulage les symptômes, améliore la qualité de vie et diminue la mortalité. Au cours des dernières années, de nombreux outils ont permis d’optimiser la prise en charge de personnes atteintes de BPCO, limiter les complications et dépister/traiter le développement de cancer pulmonaire. Plus récemment, la pandémie SARS-COVID-19 a également constitué un défi majeur chez les BPCO.
Les services de pneumologie et de chirurgie thoracique ont proposé de faire le point sur ces différents sujets le 4 novembre 2021.
Des membres de la Commission thématique de la santé publique du Grand Conseil ainsi que des représentants des organisations de patients ont participé à cette manifestation.
Lors de l’accueil, Prof. Andrea Superti-Furga, Chef du Service de médecine génétique au CHUV et membre du comité des maladies rares du CHUV, a souligné que « les maladies rares ont de plus en plus de poids au CHUV ». La mucoviscidose est la plus fréquente des maladies rares et le CHUV fait partie des centres de compétences suisses avec l’EHC (Hôpital de Morges) pour le traitement de la mucoviscidose et la recherche dans ce domaine. La prise en charge découle d’un partenariat public-privé remarquable, et le professeur Superti-Furga a exprimé son espoir de voir cet exemple se répliquer dans toutes autres maladies plus rares.
Le Prof. Laurent Nicod, Chef du Service de Pneumologie au CHUV, a ouvert l’évènement en mettant l’accent sur le fait que la mucoviscidose était autrefois une maladie qui touchait principalement les enfants. Depuis 10 à 15 ans, grâce aux soins attentifs des pédiatres, la plupart des patients atteignent l’âge adulte et vivent avec cette maladie chronique. Après la découverte du gène responsable de la mucoviscidose en 1989 on espérait qu’une thérapie serait vite développée. Ceci n’est que actuellement le cas. A l’heure actuelle, la maladie est incurable, mais les progrès de la médecine au cours des dernières décennies ont permis de mettre en place de nouveaux traitements grâce auxquels l’espérance de vie moyenne a considérablement augmenté pour atteindre 40 ans actuellement. A l’heure actuelle, on connaît plus de 1’200 mutations du gène conduisant à la maladie, laquelle peut se manifester de manière différente d’un patient à l’autre. Les premiers symptômes apparaissent déjà dans la petite enfance. En Suisse, le dépistage néonatal est pratiqué depuis 2011 (Laurent Nicod)
Dr. Alain Sauty, médecin agrée du Service de pneumologie au CHUV et de l’EHC et Co-président Swiss Working Group for Cystic Fibrosis, a rappelé les derniers développements thérapeutiques qui sont une vraie révolution et qui permettent depuis deux ou trois ans de corriger le défaut génétique de façon pharmacologique chez près la moitié des patients.
Responsable au CHUV de la mucoviscidose et cheffe de clinique, Dre Maura Prella, a parlé de la prise en charge multidisciplinaire qui assure par exemple le suivi ambulatoire avec un groupe de spécialistes en infectiologie, ORL, gastroentérologie, hépatologie, diabétologie et transplantation pour 5 demi-journées de consultation par semaine. Au CHUV presque la moitié des patients a vécu une greffe pulmonaire. Le suivi du patient demande une coordination précise des plusieurs séances de physiothérapie par semaines, des cures antibiotiques et des consultations avec des spécialistes…
Une patiente a témoigné lors de cet événement. Elle a évoqué sa vie avec la mucoviscidose Elle figure sur la liste d’attente pour une greffe bi-pulmonaire. Son exemple est représentatif des défis médicaux et professionnel que ces patients recontrent (elle a notamment dû arrêté la formation qu’elle était en train de suivre…).
Reto Weibel, Co-président Société Suisse pour la Mucoviscidose CFCH, est lui-même atteint de la maladie et il a subi une greffe pulmonaire. Comme d’autres patients sur place, la greffe et les nouvelles thérapies nourrissent l’espoir de mener une vie relativement normale. « Grâce au triangle relationnel entre organisations de patients, association des médecins spécialistes et laboratoires pharmaceutiques, les patients bénéficient plus tôt des thérapies adéquates », a expliqué Reto Kessler, Country Manager Vertex Pharmaceuticals.
Parmi les invitées se trouvaient également les deux autres membres du comité des maladies rares du CHUV, Prof. Michaël Hofer de l’Unité Romande d'Immuno-Rhumatologie Pédiatrique et Dr. Romain Lazor, médecin adjoint du Service de Pneumologie et délégué du CHUV de la Communauté d’intérêt maladies rares.
Un accès équitable à un traitement n’est pas encore assuré pour les personnes concernées. Un problème d’assurance maladie existe à l’âge de 20 ans au moment de la transition de l’AI à la LAMAL avec par exemple la nécessité de prescrire tous les médicaments dont les patients auront besoin plus tard pour leur prise en charge par la LAMAL
« La transition n’est pas satisfaisante » a précisé Dre Isabelle Rochat, Responsable a.i. de la consultation de pneumologie pédiatrique au CHUV.
La procédure politique prévoit actuellement l’aboutissement du concept national maladies rares jusqu’à la fin de l’année. La mise en œuvre des projets partiels comme les centres de référence, la prise en charge des coûts sont partiellement en cours. Mais certaines étapes essentielles tardent à être finalisées – comme par exemple la désignation des centres de référence.
En résumé