Comme l’histopathologie, le rôle de la cytopathologie est de diagnostiquer des maladies sur la base de matériel prélevé sur des patient-e-s. Une fraction importante de ce travail est dévolue à l’examen de frottis gynécologiques dans le cadre du programme de dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus. Différents types d’examens sont effectués: la cytoponction à l’aiguille fine de différents organes et l’évaluation rapide (ROSE) en cas de lésions pulmonaires (EBUS) ou pancréatiques (EUS).
Les prélèvements effectués ont l’avantage d’être minimalement invasifs, ne produisant que peu ou pas d’effets secondaires chez le ou la patient-e. Le résultat de leur analyse peut être déterminant pour savoir si une lésion nécessite d’avantages d’investigations, et éventuellement une prise en charge médicale ou chirurgicale.
Des analyses complémentaires peuvent être effectués sur du matériel de cytologie, pour mieux définir le diagnostic des lésions. Ce sont la lacytométrie de flux, l’immunocytochimie et la biologie moléculaire.
L’examen cytologique est l’analyse de cellules spontanément desquamées ou prélevées par abrasion ou par aspiration à l’aiguille fine.
Complément de l’histologie, la cytologie connaît une progression constante. Ses avantages sont:
La méthode demande de la rigueur et des compétences régulièrement mises à jour, ainsi que des qualités morales et professionnelles pour garantir la qualité du travail.
(en phase liquide ThinPrep ou frottis conventionnels)
(ROSE «Rapid On Site Evaluation») sur demande et en association avec les pneumologues, les gastro-entérologues et les ORL du CHUV.
La cytopathologie clinique est située les locaux de l’Institut universitaire de pathologie.
Elle est composée de laborantines spécialisées dans ce domaine, ainsi que d’un cytopathologue chef, le Pr E. Hewer.