Un traitement médicamenteux de l’obésité peut être proposé aux patient-e-s dans certaines situations. Son principe actif est une molécule imitant les effets de l’hormone GLP-1 (liraglutide). Celle-ci est sécrétée par le tube digestif lors de la digestion et joue un rôle clé dans la sensation de satiété. Les injections de ce médicament ont pour objectif d’engendrer une sensation de satiété chez la personne en traitement et de réduire ainsi les quantités de nourriture ingérées.
Le traitement médicamenteux est proposé aux patient-e-s:
Ce traitement est efficace s’il est associé à un changement des habitudes de vie. Il est donc proposé dans le cadre d’un protocole de soins intégrant une prise en charge diététique, comportementale et d’activité physique. L’assurance maladie rembourse le traitement si ces conditions sont remplies. La demande de remboursement doit être effectuée par le médecin endocrinologue au médecin conseil de l’assurance maladie.
Ce traitement peut causer des effets indésirables en matière de digestion (nausées, reflux, troubles du transit).
Les indications et contre-indications éventuelles à débuter ce traitement sont discutées avec le médecin endocrinologue.
Le médicament est administré sous forme d’injections sous-cutanées, à réaliser une fois par jour à l’aide d’un stylo injecteur contenant 3 mg de principe actif. Les zones d’injection à privilégier sont les cuisses et l’abdomen.
Avant le début du traitement, les patient-e-s sont invité-e-s à participer à un atelier pour apprendre à reconnaître les signaux indiquant la satiété et, en définitive, savoir quand arrêter de manger.
En cas de traitement médicamenteux, une évaluation attentive est effectuée par le médecin endocrinologue. Après une première participation à l’atelier, un suivi multidisciplinaire est proposé en collaboration avec nos diététicien-ne-s, nos infirmi-er-ère-s et le ou la médecin en charge. Une évaluation de l’efficacité du traitement est transmise au médecin conseil de l’assurance maladie 4 mois et 10 mois après le début du traitement, puis tous les 6 mois jusqu’à 3 ans de traitement. Passé ce délai, le traitement n’est, en principe, plus remboursé.