Il y a un risque que votre plaie s’infecte.
Ce risque augmente d’après le degré de saleté de l’objet qui a pénétré la plaie (viande crue, terre, ect.) ou si vos défenses immunitaires sont diminuées (par un diabète, une insuffisance rénale, des médicaments tels que la cortisone ou une chimiothérapie). Votre plaie doit de toute façon être désinfectée, mais elle sera peut-être également rincée sous anesthésie locale ou nettoyée chirurgicalement pour en retirer des micro-débris.
Les morsures sont considérées comme des infections et nous les traitons comme telles.
En cas de blessure plus profonde, les tendons, les nerfs ou lesartères peuvent être touchés ou sectionnés. Nous vous conseillons de montrer alors votre blessure à l’un de nos médecins, qui vous proposera si nécessaire une intervention chirurgicale. En effet, la mobilité de votre main peut être normale, même si vous avez un tendon sectionné à 90%, avec le risque que la section devienne totale si vous portez une lourde charge!
En cas d'amputation, il s’agit bien entendu d’une urgence médicale. Rendez-vous immédiatement avec le morceau amputé au Centre de la main après l’avoir passé sous l’eau (si possible) et emballé dans une compresse ou un mouchoir humide introduit dans un sac plastique hermétique. Placez ce sac dans un second récipient rempli d’eau avec des glaçons. Ne le mettez surtout pas directement en contact avec de la glace: il gèlera et deviendra inutilisable!
Si votre doigt devient blanc et que c’est la première fois que cela se manifeste, vous souffrez peut-être d’une occlusion artérielle aigüe. Il s’agit d’une urgence médicale. Ses causes les plus fréquentes sont un embole (la migration d’un caillot sanguin) ou un spasme provenant d’une artère ulnaire thrombosée.
Si votre doigt réagit au froid en devenant blanc, puis à la chaleur en devenant rouge et finalement bleuté, nous suspecterons un phénomène de Raynaud.
Une couleur bleutée subite peut provenir d’une rupture spontanée d’une veine. Ceci est sans gravité.
A l’aide d’un examen clinique et radiographique, l’un de nos médecins déterminera si vous souffrez d’une fracture du poignet (radius ou cubitus), du carpe (y compris le scaphoïde) ou des doigts. Si la radiographie ne montre rien d’anormal, il examinera si des ligaments sont étirés (entorse bénigne) ou rompus (entorse sévère).
De nombreuses pathologies peuvent être suspectées. Voici un aperçu des plus courantes:
Lorsque votre douleur est localisée au niveau d’une articulation et présente un caractère pulsatile (avec des pics intermittents), un de nos médecins déterminera si votre articulation est infectée (arthrite septique). Une articulation peut toutefois être enflammée sans présenter une infection (arthrite aseptique).
Dans le cas d’un doigt gonflé, où la douleur est si forte qu’elle vous oblige à le garder plié, nous suspecterons immédiatement une infection (phlegmon) du canal des tendons fléchisseurs. Celle-ci survient généralement en quelques heures à la suite d’une plaie, même petite, sur un doigt.
Si vous avez plus de 50 ans et que votre articulation devient de plus en plus douloureuse, un examen suivi de radiographies permettra d’établir si vous souffrez d’arthrose, c’est à dire la destruction dégénérative du cartilage.
(Dans le cas où vos douleurs sont accompagnées d’un doigt épisodiquement blanc, nous vérifierons si vous ne souffrez pas d’une interruption du flux sanguin dans les artères (ischémie digitale).
Finalement, une douleur sous l’ongle, rendue aiguë par le froid, nous fera penser à la tumeur glomique, une tumeur bénigne sans gravité.)
Si vous avez remarqué une boule sur le dos de votre poignet, il est possible qu’il s’agisse d’un kyste. Cela peut aussi signifier que vous avez une arthrose, qui sera diagnostiquée par des radiographies. Il peut encore s’agir d’une atteinte d’un ligament (une instabilité scapho-lunaire) ou d’un os du carpe (maladie de Kienböck).
Si vous avez remarqué une boule à l’endroit où on prend le pouls, il peut s’agir d’un kyste.
Mais si vous êtes dérangé par des fourmillements la nuit ou ressentez un engourdissement de la main au réveil, nous suspecterons un syndrome du tunnel carpien.
Un médecin du Centre de la main diagnostiquera une origine tendineuse (tendinite de Quervain, syndrome du croisement), osseuse (ancienne fracture ou pseudarthrose du scaphoïde, arthrose du poignet) ou nerveuse (irritation de la branche superficielle du nerf radial).
Si la douleur est plus localisée à la base du pouce et vous avez plus de 50 ans, le médecin du Centre de la main cherchera une rhizarthrose (arthrose trapézo-métacarpienne).
Un médecin du Centre de la main cherchera une origine tendineuse (tendinite de l’extenseur ulnaire du carpe, subluxation de l’extenseur ulnaire du carpe), ligamentaire (ligament triangulaire du carpe, instabilité radio-ulnaire distale) ou osseuse (pseudarthrose de l’apophyse styloïde de l’ulna, arthrose piso-triquétrale).
Une inflammation du tendon est probable si vous ressentez une douleur lorsque vous touchez la base de votre pouce du côté de la paume. Et si vous ne pouvez relever votre pouce que de manière saccadée, le diagnostic le plus probable est un pouce à ressaut. C’est une pathologie très fréquente, due en général à la répétition intensive d’un même geste.
Si la douleur est la conséquence d’un traumatisme, nous vérifierons si vous souffrez d’une atteinte des ligaments (pouce du skieur) ou des os (fracture du 1er métacarpien, par exemple).
Si vous avez plus de 50 ans et que la douleur est localisée à la base de votre pouce, nous chercherons une rhizarthrose.
Le diagnostic le plus probable est un doigt à ressaut.
Vous avez peut-être un syndrome du tunnel carpien (nerf médian comprimé au niveau du poignet), particulièrement si vos fourmillements surviennent la nuit ou si votre main est engourdie le matin au réveil.
Un syndrome du tunnel cubital (nerf ulnaire comprimé au niveau du coude) est plus rare. Il se manifeste par des fourmillements dans le petit doigt, surtout lors d’une flexion prolongée du coude.
Des fourmillement sur le dos du pouce nous feront suspecter une compression du nerf radial à l'avant-bras (syndrome de Wartenberg).
Il se peut que les tendons de vos doigts soient enflammés (tendinite ou ténosynovite des fléchisseurs), après une utilisation inhabituellement répétée de vos doigts, lors de jardinage par exemple, ou par une cause rhumatologique
Si vous avez également des fourmillements ou une perte de la sensibilité dans les doigts, le spécialiste cherchera un syndrome du tunnel carpien ou du tunnel cubital.
Si vous avez souffert d’un accident, tel qu’une entorse, et qu’en raison des douleurs, votre doigt est resté longtemps fléchi, votre articulation a pu s’enraidir.
Vous pouvez également avoir une déformation appelée «doigt en maillet», qui se manifeste lorsque letendon de votre doigt est rompu. Vous êtes alors dans l’incapacité de relever activement votre phalange distale (celle sous l’ongle), alors que vous pouvez l’étendre à l’aide de votre autre main. Un examen clinique et une radiographie nous permettront de savoir où se situe la rupture.
Dans le cas où vous pouvez étendre votre doigt, mais seulement en le forçant ce qui produit des saccades et des douleurs, il se peut que vous souffriez d’un stade avancé de la pathologie dite doigt à ressaut .
Mais si vous pouvez étendre votre doigt avec votre autre main et qu’il reste étendu complètement, nous chercherons alors une subluxation du tendon extenseur.
Finalement, nous suspecterons la maladie de Dupuytren, si vous constatez des boules (nodules) dures dans la paume de votre main et que vous ne pouvez pas la poser à plat sur une table.
Il s’agit d’une paralysie du nerf radial, qui est souvent transitoire. Le nerf est comprimé à la hauteur du bras. L’un de nos médecins pourra émettre un pronostic de récupération.
La cause la plus fréquente est une petite tumeur bénigne, sans gravité, localisée directement sous la peau. Sa position, sa mobilité et sa taille nous aideront à déterminer s’il faut l’enlever chirurgicalement pour l’analyser et établir le diagnostic, ou s’il faut au contraire observer son évolution. Le plus souvent, il s’agit d’une tumeur bénigne fibreuse ou d’une dilatation d’un vaisseau.
Les nodules de quelques centimètres, situés dans l’axe de l’auriculaire ou de l’annulaire, font penser à une maladie de Dupuytren, d’autant plus si un parent souffre de la même pathologie.
Les nodules de quelques millimètres, situés juste avant la base de l’index, du médius ou de l’annulaire, nous feront suspecter un kyste ténosynovial (accolé au tendon).
Si vous avez plus de 50 ans, un nodule dont la taille augmente progressivement sur le dos de votre doigt, juste avant l’ongle, peut consister en un kyste mucoïde.
Au cas où une cicatrice, souvent très petite, est présente juste au-dessus du petit nodule, nous vérifierons qu’il ne s’agit pas d’un kyste épidermique.
Grâce à l'examen par un spécialiste du Centre de la main, et dans certains cas à l'aide d'un ultra-son ou une IRM, une tumeur à cellule géante pourra être exclue. Il s'agit d'une tumeur bénigne des os, mais pouvant récidiver après une exérèse chirurgicale incomplète.