Il consiste à surveiller les facteurs de risque d'athérosclérose: contrôle du poids, de la tension artérielle, du taux de sucre et de graisses dans le sang. Il nécessite également un arrêt du tabagisme.
Extrêmement important, l’exercice physique avec entraînement à la marche fait partie du traitement de base de l'artériopathie. Notre service organise un programme de réadaptation vasculaire de trois mois, remboursé par l’assurance de base.
Il comprend un entraînement à la marche et de l’exercice physique à raison de trois séances hebdomadaires de 50 minutes.
Dix heures de cours théoriques visant à expliquer la maladie et les bons gestes à entreprendre s’ajoutent à la partie indispensable d'entraînement.
Dans certains cas, une intervention locale au niveau de l’artère lésée peut être envisagée pour restaurer une circulation sanguine suffisante.
Avant toute intervention, un bilan angiologique (i.e. Doppler, écho-Doppler, pléthysmographie, TcPO2, ou test d’effort) est effectué afin de préciser la localisation et la gravité de la maladie. Si nécessaire, ce bilan est complété par une imagerie de type CT scan, IRM ou une artériographie. La situation du patient est ensuite discutée lors d'un colloque vasculaire mutlidisciplinaire organisé par notre service et auquel participent nos collègues chirurgiens vasculaires et radiologues interventionnels. Lors de ce colloque, le type de revascularisation est déterminé. Le compte-rendu du colloque est ensuite envoyé aux médecins responsables du patient.
La revascularisation s’effectue par voie endovasculaire, par chirurgie (pontage artériel, ouverture de l’occlusion) ou en combinant les deux techniques.
L'ensemble de nos patient-e-s (avec ou sans revascularisation) nécessitent un suivi à long terme, que nous réalisons par des examens angiologiques (Doppler, écho-Doppler, pléthysmographie, etc.). Ce suivi permet de surveiller l’évolution de la maladie, la perméabilité du pontage ou de la dilatation et ainsi proposer une prise en charge ciblée en fonction de l'évolution.