Les troubles dans la vie quotidienne des patient-e-s ayant subi une atteinte au cerveau sont multiples et peuvent fortement limiter leur autonomie. Il peut s’agir aussi bien d’activités de base, telles que marcher, se lever du lit, s'habiller, manger ou effectuer des soins personnels, que domestiques et communautaires comme faire les courses, préparer ses repas, gérer son argent, utiliser les moyens de transports, le téléphone ou accomplir toute activité pertinente permettant de vivre en collectivité.
Lorsqu’une personne n’arrive pas à réaliser ces activités, les médecins spécialistes en médecine de réhabilitation et leur équipe évaluent les handicaps qui en résultent. Ils proposent un plan de réhabilitation sur mesure qui répond aux besoins individuels de chaque patient-e et lui permet de retrouver un maximum d’autonomie.
L’insertion sociale ne serait pas complète sans une réinsertion professionnelle. Là aussi, le ou la patient-e est accompagné-e de manière progressive.
S’il se révèle que le travail antérieur ne peut plus être exercé ou réalisé que partiellement, un bilan pré-professionnel permet d’orienter le ou la patient-e. Ces réflexions débutent généralement au cours de la réhabilitation hospitalière.
L’effort de réinsertion professionnelle est soutenu par l’Assurance invalidité qui offre toute une gamme de prestations à cet effet. La réinsertion professionnelle prime par rapport à l’octroi d’une rente. Une reprise professionnelle précoce est mise en œuvre chaque fois que cela est possible.