C’est souvent ce que craignent les patient-e-s et les proches et c’est parfois vrai. Il s’agit alors de soins de fin de vie, qui font partie de l’activité des soins palliatifs. Mais c’est la plupart du temps faux et nous suivons beaucoup de patient-e-s durant de nombreuses années.
Une grande partie des patient-e-s suivi-e-s dans notre service sont effectivement atteint-e-s de cancer. Mais nous intervenons pour toutes les maladies graves. Par exemple, pour les patient-e-s souffrant d’insuffisance respiratoire, cardiaque, rénale, hépatique, ou lors de maladies neurologiques dégénératives.
Par définition, les patient-e-s hospitalisé-e-s dans notre service sont toujours en situation de crise et à un stade avancé de la maladie. Pourtant, dans plus de la moitié des cas, la situation est stabilisée et les patient-e-s peuvent retourner dans leur lieu de vie ou dans une structure d’accueil hors du CHUV.
Non. Les professionnels des soins palliatifs sont spécialement formés à gérer la douleur, mais ils traitent aussi la nausée, les troubles digestifs, la peine à respirer, la fatigue, l’anxiété, la déprime, la confusion, etc. La différence entre les soins palliatifs et le reste de la médecine réside seulement dans l’objectif primaire: chez nous, c’est la qualité de vie. Pour y arriver, nous avons recours à l'entier du plateau technique du CHUV, en passant, s’il le faut, par l’antalgie invasive, la chirurgie, la radiothérapie, etc.
Au contraire, une bonne gestion des symptômes essaie d’éviter les effets secondaires et si des opiacés sont bien administrés, ils n’engendrent aucune dépendance.
Au contraire, des études récentes prouvent que bénéficier de soins palliatifs améliore la qualité de vie et la prolonge aussi.
(Temel et al. New England Journal of Medicine 2010)
Unité de médecine palliative (hospitalisation)
Hôpital Beaumont
Niveau 5
Av. de Beaumont 29
CH - 1011 Lausanne
Équipes mobiles et consultation ambulatoire
Hôpital Nestlé
Niveau 4
Av. Pierre-Decker 5
CH - 1011 Lausanne