Eva et Maurice Mösching ont tout deux été pris en charge au CUTR Sylvana pour un séjour de réadaptation après l’implantation d’une prothèse à la hanche. Ils racontent.
«Je n’ai toujours entendu que du bien de Sylvana, déclare Eva Mösching. Alors, en 2008, quand j’ai appris que je devais me faire mettre une prothèse à la hanche, j’ai tout de suite voulu venir y suivre ma rééducation. J’ai fait une demande et ils m’ont trouvé une place».
Eva Mösching a 80 ans. Originaire de Modène en Italie, elle est venue en Suisse à l’âge de 18 ans. Elle y a rencontré Maurice, âgé aujourd’hui de 84 ans. Au fil de leur 59 ans de mariage, de l’éducation de leurs deux enfants et trois petits-enfants, une intime complicité s’est installée au sein du couple – de celles réservées aux personnes qui ont bâti leur vie ensemble. Hasard ou destin, cette complicité ne s’est pas limitée aux regards de connivence et aux taquineries teintées de tendresse.
En effet, un an après sa femme, Maurice Mösching doit lui aussi se faire implanter une prothèse de la hanche. Elle souffrait d’ostéoporose, il souffre d’arthrose. Motivé par la bonne expérience de sa femme, il insiste pour passer sa convalescence à Sylvana. A une année d’intervalle, ils suivent donc le même parcours: Ils sont d’abord opérés à l’Hôpital orthopédique du CHUV – où ils restent tous deux une dizaine de jours – puis transférés au CUTR Sylvana pour un séjour de réadaptation d’environ trois semaines. Lorsqu’ils relatent leur expérience, il est difficile de distinguer lequel de deux a été le plus emballé!
Appréciant la vie et les plaisirs qu’elle peut offrir, ils commencent tout naturellement par relever la qualité de la nourriture: «Midi et soir, il y avait deux menus à choix. C’était des repas formidables et très équilibrés, avec toujours du fromage et un dessert», précise Maurice Mösching. Dès que leur condition le leur a permis, ils sont descendus à la salle à manger. Au besoin, une infirmière venait les chercher. Famille et amis pouvaient aussi venir manger avec eux. «Il fallait juste avertir de leur présence au moins une heure à l’avance», ajoute son épouse. Le couple a ainsi pu partager bon nombre de repas.
La rééducation à Sylvana s’est très bien déroulée pour tous les deux. Ils étaient suivis de près par leur orthopédiste, mais aussi par un gériatre qui venait d’abord les voir tous les jours, puis à un rythme plus espacé au fur et à mesure que leur état de santé s’améliorait. Les exercices avec le physiothérapeute étaient quotidiens. Ils ont commencé par parcourir timidement le couloir de leur étage, puis à gravir les escaliers, pour finir par de belles balades dans la forêt attenante au site. Monsieur et Madame Mösching ont particulièrement apprécié que ce soit presque toujours les mêmes physiothérapeutes et infirmiers qui se sont occupés d’eux, ce qui a permis de créer une ambiance chaleureuse et familiale. «Tout le personnel était agréable et compétent. Ils nous faisaient confiance et on avait aussi confiance en eux», poursuit Monsieur Mösching avant de déclarer avec un grand sourire: «On s’y est senti comme à la maison!» Et Eva Mösching de compléter: «et une maison plutôt agréable, bordée par cette extraordinaire forêt et ces chambres avec vue sur le lac!»
Après trois semaines de séjour, en accord avec les médecins et le physiothérapeute, ils ont pu tous les deux rentrer chez eux, à condition de poursuivre les séances de physiothérapie et d’être suivis par une infirmière de liaison. Maurice Mösching était tout de même content de retrouver son chez lui. Madame, quant à elle, serait bien restée un peu plus longtemps, «parce que vous savez ce que c’est une femme à la maison!» précise-t-elle dans un grand éclat de rire.