Thèse soutenue le 24 mai 2019 sous la direction de Francesco Panese, IHM, CHUV-Unil & SSP, Unil
Faculté de biologie et de médecine, Université de Lausanne
En médecine, la pratique clinique est surtout envisagée comme l’application de la science biomédicale. On propose alors volontiers de compléter ce « coeur scientifique » par une attention compatissante envers la personne du patient, ce qui a été décrit comme un « discours duel » caractéristique de la médecine occidentale. La science est située comme un pôle de la dualité. L’autre est désigné par des notions moins précises et changeantes selon les époques: éthique, communication, approche « centrée sur le patient », modèle « biopsychosocial », médecine « narrative », par exemple. Un domaine est envisagé comme pratique et non directement réductible à l’application de la science biomédicale: l’interprétation des signes et symptômes manifestant le processus morbide qui se déroule à l’intérieur du corps. L’enseignement de la clinique consiste essentiellement à donner à l’étudiant les principes de la prise d’anamnèse et de l’examen physique. Le reste de la pratique médicale clinique est plutôt présenté comme l’application, au cas du patient, de la science biomédicale.
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