In cooperation with the Clinical Ethics Committee, CHUV (Prof. G.D. Borasio) and the Clinical Ethics Council, University Hospital of Geneva (Prof. B. Ricou, Prof. S. Hurst)
Switzerland has a legal regulation and societal practice of assisted suicide that is unique in the world. The French-speaking Swiss cantons of Geneva and Vaud (Lausanne) are among the few regions in Switzerland that have laws pertaining to the practice of assisted suicide in public hospitals, setting limits and posing criteria that regulate hospital staff involvement in this practice. In the context of an increasing demand for suicide assistance in hospitals and a soaring uncertainty within health care professions and the society, this project aims to elicit the experiences and attitudes of clinical staff in the two main university hospitals of Geneva and Lausanne on assisted suicide. An online questionnaire survey (adapted from a recent questionnaire of the Swiss Academy of Medical Sciences) is being administered to several thousand employees from various professions working at the bedside.
L’objectif de cette recherche est d’analyser les interactions rapportées entre les personnes âgées et les robots sociaux en EMS afin de mettre en évidence et de comprendre la place du corps âgé vivant. Nous voulons ainsi contribuer à 1) faire avancer la connaissance sur la dimension corporelle vivante des personnes âgées ; 2) montrer les ressources qu’une interaction visuelle, auditive ou sensible peut révéler chez elles ; 3) donner des pistes d’interactions et de stimulations possibles avec les personnes âgées (avec ou sans robot). De cette manière, nous espérons nourrir le débat public sur leurs besoins, de même que proposer de nouvelles formes de percevoir, de stimuler et d’accompagner la personne âgée dans un lieu de vie tel qu’un EMS.
Equipe de recherche
Nadja Eggert, requérante, Centre interfacultaire de recherche en éthique, UNIL
Ralf Jox, co-requérant, Institut des humanités en médecine, CHUV-UNIL
Stéphanie Perruchoud, chargée de recherche postdoctorante
Cette recherche est financée par la Fondation Leenaards.
Le projet PASOR, soutenu par le FNS, a pour objectif d’interroger, depuis la perspective des sciences humaines, la place du corps dans le domaine des soins gériatriques eu égard à la place toujours plus importante qu’occupent les nouvelles technologies, en particulier la robotique (thérapeutique, rééducative, sociale, etc.), dans cet espace soin impliquant des personnes âgées, des soignants, des proches-aidants.
En Suisse, le vieillissement accéléré de la population, de même que l’accroissement des maladies chroniques (polymorbidité), posent à la fois de nouveaux défis et de nouvelles difficultés à la société et au monde médical actuels. Dans ce contexte, l’apparition récente des nouvelles technologies, en particulier de la robotique, réinterroge le socle anthropologique et éthique qui a été pensé ces quarante dernières années. Car, s’il y a réellement une urgence, comme l’a fait remarquer l’Observatoire suisse de la santé (Monod-Zorzi, et al, 2017), de développer des mesures concrètes permettant de faire face de manière efficiente aux conséquences du vieillissement de la population, le type de moyens proposés pose de nombreuses questions. L’objectif principal de notre projet est celui de repenser la place du corps humain, depuis la perspective de l’expérience vécue, dans le domaine du soin en gériatrie, en particulier dans les établissements médicaux-sociaux (EMS) ; les besoins de la recherche se situant, d’après nous, dans la nécessité d’une réflexion philosophique-anthropologique sérieuse, mais aussi éthique, sur la place ou la présence des corps humains (et/ou non-humains) en gériatrie.
Cette recherche est le fruit d’une collaboration entre les chercheurs Nadja Eggert, Directrice du Centre interdisciplinaire d'éthique de la recherche à l'UNIL, Ralf Jox, professeur et médecin éthicien à l’IHM, et Stéphanie Perruchoud, chercheuse postdoctorale en philosophie et éthique.
Le décès d’un proche est une étape difficile sur le plan émotionnel et peut devenir véritablement pesant lorsqu’il s’agit de s’occuper du patrimoine numérique de la personne disparue. À la gestion de cet héritage s’ajoute l’injonction à pérenniser sous une forme numérisée son vécu, ses réalisations et sa personnalité. Si la défunte ou le défunt n’a laissé aucune recommandation, ses héritiers – juridiques et moraux – se retrouvent souvent démunis devant cette masse de données numériques intimes. Les nouvelles possibilités offertes par Internet, les réseaux sociaux, et aussi par l’IA, bouleversent les rituels de deuil habituels, et posent la question des besoins dans le domaine mortuaire.
Cette étude interdisciplinaire devra évaluer les opportunités et les risques des technologies existant dans le domaine de la prévoyance funéraire, de la gestion des données numériques de la personne disparue et du travail de deuil. Elle donnera un aperçu des diverses technologies touchant à ce domaine et s’efforcera de répondre aux questions non seulement techniques, juridiques, éthiques, sociétales, mais aussi anthropologiques, psychologiques et philosophiques qu'elles soulèvent.
Le projet de recherche soutenu par TA-Swiss réunit le Pr Ralf Jox (philosophie et éthique, IHM-CHUV), la Pr Anne-Christine Fornage (droit privé, FDCA-UNIL), la Dre Anca-Cristine Sterie (sociologie de la médecine, chercheuse associée de l'IHM-CHUV), la Pr Francesca Bosisio (psychologie, HEIG-VD), sous la direction du Dr Jean-Daniel Strub (ethix, Zurich).
In cooperation with the Institut universitaire de formation et de recherche en soins (IUFRS), CHUV-UNIL (Prof. P. Larkin, Prof. M. Eicher, nursing master students M. Hausser/G. Pedrini)
This project aims to assess (1) the frequency and intensity of moral distress and its subdomains in oncological research nurses (study nurses/trial nurses), and (2) identify any correlations between their moral distress and characteristics related to their work, professional environment, and training. We conduct an online questionnaire survey among registered oncological research nurses across Switzerland using an adapted and translated version of the validated instrument “Measure of Moral Distress Healthcare Professionals Revised”.