La médecine intégrative est une combinaison des traitements conventionnels et des médecines complémentaires. Elle se concentre sur la prévention et le maintien de la santé. Elle répond à des règles basées sur les preuves, c’est à dire qu’un traitement doit avoir été examiné de manière rigoureuse avant d’être déclaré efficace.
Elle offre au patient une approche thérapeutique globale, centrée sur l’ensemble de sa personne et son projet de soins. Elle le met ainsi au centre de sa prise en charge, en l'encourageant à participer à ses propres soins.
Définition de l’Organisation mondiale de la santé
Le terme "médecine complémentaire" fait référence à un vaste ensemble de pratiques de santé qui ne font pas partie de la médecine conventionnelle du pays et ne sont pas pleinement intégrées à son système de santé prédominant.
Dans certains pays, ce terme est utilisé de manière interchangeable avec "médecine traditionnelle".
Définition de l’Organisation mondiale de la santé
Thérapies d'inspiration biologique | Interventions psycho-corporelles (mind-body) | Manipulations thérapeutiques corporelles (body-based) | Thérapies énergétiques | Systèmes thérapeutiques à visée holistique |
Phytothérapie | Hypnose | Shiatsu | Reiki | Médecine anthroposophique |
Compléments alimentaires, vitamines | Sophrologie | Massages thérapeutiques | Kinésiologie | Ayurvéda |
Fleurs de Bach | Méditation | Ostéopathie-étiopathie | Qi gong | Homéopathie |
Aromathérapie | Art-thérapie | Drainage lymphatique | Magnétisme | Naturopathie |
Spagyrie | Yoga | Réflexologie | Chromothérapie | Médecine traditionnelle chinoise |
Adapté de Bize R. et al. Médecines complémentaires dans le canton de Vaud: recours et offres actuels, principaux enjeux sanitaires et possibilités de réglementation. Institut universitaire de médecine sociale et préventive (IUMSP); 2016. 254.
On dispose aujourd’hui de nombreuses informations scientifiques sur les médecines complémentaires. Une partie d’entre elles portent sur l’efficacité mesurée par des études cliniques comparatives. Il a été ainsi démontré que les médecines complémentaires peuvent parfois compléter positivement le traitement conventionnel, notamment pour en diminuer certains effets secondaires et améliorer la qualité de vie des patients.