Lorsque la crise aigue est surmontée, le ou la patient-e devra récupérer ses capacités physiques, psychologiques et sociales. Les traumatismes crânio-cérébraux peuvent causer des séquelles tant neurologiques que psychologiques. Elles varient selon la zone cérébrale affectée, la gravité du traumatisme (léger, modéré, sévère), l’âge et les antécédents de la personne. Le ou la patient-e pourra alors être pris-e en charge par le Service de neuropsychologie et neuroréhabilitation du CHUV.
Elles peuvent survenir quelle que soit la gravité du traumatisme. Elles peuvent être liées aux troubles neurologiques, mais également être causées par la difficulté de faire le deuil de sa vie d'avant le traumatisme. Selon l’importance de l’atteinte cognitive et comportementale, les victimes de traumatisme souffrent souvent d'isolation: leurs amis et même certains membres de leur famille se détournent d'eux car la communication devient difficile ou ils ne les reconnaissent plus. Dans ces circonstances, il est difficile d’envisager une reconversion professionnelle ou de créer de nouvelles amitiés.
Il existe de nombreux groupes d’entraide pour les victimes de traumatismes crânio-cérébraux et leurs proches dans toute la Suisse. Fragile Suisse soutient la création et le maintien de telles organisations dans toutes les régions du pays.