Beaucoup plus rares, d’autres formes de maladies plasmocytaires, dites « dyscrasies plasmocytaires », peuvent engendrer un dysfonctionnement de certains organes, secondaire à la synthèse d’anticorps anormaux (immunoglobuline monoclonale). Ces pathologies n’ont pas le comportement classiquement observé dans les cancers de prolifération et d’invasion cellulaire.
On peut citer l’amyloïdose primaire (ou AL). Elle se caractérise par une production d’anticorps monoclonaux anormaux qui s’agrègent et forment des dépôts au niveau des tissus, tels que les reins, le cœur ou les nerfs périphériques.
Le syndrome POEMS (Polyneuropathy Organomegaly Endocrinopathy Monoclonal protein Skin changes), maladie très rare, constitue également un autre type de dyscrasie plasmocytaire. Il est postulé que les plasmocytes produisent des substances responsables des symptômes observés.
Un-e hématologue reçoit le ou la patient-e en consultation au Centre coordonné d’oncologie (CCO).
Le diagnostic est posé sur la base d’un prélèvement sanguin et d’une ponction de la moelle osseuse. Ils sont complétés par une biopsie pour effectuer un bilan des organes touchés.
Les traitements incluent des agents de chimiothérapie similaires à ceux utilisés pour le myélome multiple.