De même que pour les questions de consommations de substances, les fonctions et les conséquences de l’usage des écrans sont essentielles à évaluer dans une perspective de santé globale (bio-psycho-sociale) dans le contexte de l’adolescence.
DEPART peut être sollicité pour l’usage problématique des écrans à l’adolescence
Si les écrans sont omniprésents dans notre société, les adolescent·e·s sont particulièrement vulnérables à un usage problématique. En effet, l’attractivité et l’accessibilité des jeux vidéo, des réseaux sociaux concordent avec la recherche de socialisation, d’exploration, d’autonomisation et la construction identitaire propres à cet âge, alors que la capacité d’auto-régulation est encore en construction.
Description de l’approche
L’évaluation part de l’expérience du.de la jeune ; elle comprend non seulement une objectivation du temps passé et le type de média utilisé mais aussi la manière dont l’adolescent·e vit son utilisation et les conséquences identifiées: avantages et inconvénients, efforts fournis pour contrôler l’utilisation, impacts sur les autres activités, gestion émotionnelle durant la pratique et lors des interruptions. L’évaluation des comorbidités est importante car un usage problématique vient parfois révéler des difficultés psychiatriques et ou sociales sous-jacentes.
Modalités pratiques
Les entretiens d’évaluation sont des prestations de Santé publique et ne sont pas facturés au patient et à sa famille DEPART, ce qui évite une pathologisation des usages. Les parents font partie intégrante du travail d’accompagnement, et des entretiens peuvent être proposés pour eux seuls. Une intervention peut également être mise en place pour un seul ou quelques entretiens dans le cadre d’un suivi psychothérapeutique en cours, pour apporter un éclairage spécifique ou dégager cette problématique de l’espace thérapeutique.
L’unité DEPART est composée d’infirmières, de psychologues, pédopsychiatres et d’intervenant·e·s sociaux·ales. Présent·e·s dans quatre antennes du canton (Montreux, Yverdon-les-bains, Nyon et Chavannes-près-Renens), les intervenant·e·s se déplacent volontiers dans les lieux de consultations ou les structures qui nous sollicitent.